2002, par K. Troadec. Source
Si j'échoue, ce n'est pas de ma faute. Si je réussi, c'est grâce à moi.
En 2002, le chercheur K. Troadec a mené une étude pour comprendre comment et à qui on attribue nos succès et nos échecs.Pour cela, il a suivi 27 matchs de tennis en double. Il a ensuite interrogé les 54 joueurs un par un au sujet du match qu’il venaient de disputer.À chaque fois, Troadec demandait aux joueurs d’expliquer les résultats du match, quelle qu’ait été l’issue (succès ou échec).
Dans la majorité des cas, voici ce que répondaient les joueurs :
Des expériences similaires ont été réalisées sur des élèves et des enseignants. Lorsque l’élève réussit, l’enseignant s’attribue ce succès, et il rejette la faute sur l’élève qui a “mal étudié” lorsqu’il échoue.Inversement, l’élève se dit avoir bien travaillé lorsqu’il réussit et dit avoir eu de mauvais enseignements lorsqu’il échoue.En résumé, nous avons tendance à nous attribuer des succès et à rejeter la faute sur des facteurs externes lorsque nous échouons.C’est le biais d’auto-complaisance.